La CFE-CGC a été reçue le 11 juin par la ministre des Droits des Femmes Madame Najat Vallaud-Belkacem pour évoquer le sujet de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.
En préambule, nous avons rappelé l’urgence de créer une nouvelle loi sur le harcèlement sexuel dans les plus brefs délais. La ministre nous a assuré que ce projet de loi serait bien présenté ce mercredi en conseil des ministres pour une adoption au parlement début août.
Le président Bernard Van Craeynest a rappelé que les priorités pour notre organisation étaient la réduction des écarts salariaux entre les femmes et les hommes, la retraite des femmes, la promotion des femmes dans toutes les instances de l’entreprise et surtout dans les plus hautes, le temps partiel, le télétravail et la conciliation des temps de vie pour les hommes et les femmes.
Les priorités de la ministre concordent avec nos revendications. Le fameux décret de juillet 2011 sur les sanctions devrait être retravaillé très rapidement ce que nous demandions depuis sa sortie.
Nos prochains rendez-vous sont dès le 21 juin la première réunion du Conseil Supérieur de l’Egalité Professionnelle, puis la préparation du sommet social des 9 et 10 juillet.
Un accueil chaleureux, une écoute active, des volontés communes de faire avancer le sujet de l’égalité professionnelle. Un bon démarrage pour ce ministère, espérons seulement que ce « sprint » de début de mandat se transformera en « course de fond » avec une endurance obligatoire sur ce sujet… « Chat échaudé craint l’eau froide » !
L’État vient de prendre ses responsabilités pour sauver un acteur principal de la formation des demandeurs d’emploi depuis plus de soixante ans et grand spécialiste des qualifications professionnelles, proche des bassins d’emploi.
Le ministre du Travail, Michel Sapin, et le président de l’Association des régions de France, ont pris en main le sort de l’AFPA grâce, notamment, à l’intervention du Comité interministériel de restructuration industrielle (CIRI).
La CFE-CGC qui, de nombreuses fois, a sonné l’alarme sur la viabilité de l’organisme salue cette implication.
La démission du président Jean-Luc Vergne, les difficultés structurelles de l’AFPA et la nécessité de s’adapter aux nouveaux contours du marché, le besoin de rénovation de son parc immobilier et l’absence d’un mandat clair de service public face à la concurrence, sont autant de sujets à aborder pour sceller le sort de l’AFPA et de ses 9 200 salariés.
Dans la période de chômage et de crise que nous connaissons, la CFE-CGC considère qu’il y a urgence à sauver ce bras armé de la réinsertion professionnelle et à valoriser cet outil.
La France était un pays à forte industrie pharmaceutique. Elle n’est plus en mesure, aujourd’hui, d’assurer son auto suffisance. Il en est de même au niveau européen. Ainsi, plus aucun gramme de paracétamol n’est fabriqué en Europe ! En cause : la stratégie financière des producteurs organisant la pénurie par des flux de plus en plus tendus et choisissant le pays le moins cher en main d’œuvre et le moins rigoureux en termes de qualité.
La CFE-CGC n’accepte pas cet état de fait. Elle interpelle le ministre de la Santé pour :
- Imposer des stocks de secours et sanctionner les grossistes qui ne respectent pas les obligations de stocks et de livraison, pour revendre plus cher à l’étranger, en puisant dans les quotas français ;
- Réaliser des contrôles accrus de la qualité des matières premières, articles de conditionnement primaires et produits finis fabriqués dans des pays émergents.
La CFE-CGC propose au ministre du Redressement productif d’imposer des sites industriels de secours pour éviter les ruptures en cas d’accidents, notamment pour les médicaments sensibles.
Lors de la consultation sociale du Premier ministre, Jean Marc Ayrault, la CFE-CGC a défendu une politique de croissance tout en poursuivant l’objectif de réduction des déficits publics.
À court terme, l’amélioration de la croissance nécessite d’agir sur la consommation, qui en est le principal moteur, en améliorant le pouvoir d’achat des ménages. Pour y parvenir, il est incontournable d’instaurer une répartition plus juste des richesses créées au sein des entreprises se traduisant par des politiques salariales dynamiques pour tous. Cette dynamique ne doit pas être « cassée » par une politique fiscale qui serait ciblée sur les classes moyennes et réduirait d’autant leur pouvoir d’achat. Dans le même temps, il faut développer une politique de l’offre en soutenant les secteurs d’avenir (NTIC, économies d’énergies, nano technologies, bio médicaments,…). Les moyens supplémentaires sont à trouver avec l’éradication de l’érosion fiscale.
Il faut permettre à notre système de protection sociale de continuer à jouer son rôle d’amortisseur comme cela a été le cas lors de la crise de 2008. Cela est primordial pour la CFE-CGC.
À moyen et long termes, atteindre un niveau élevé de croissance passe par l’amélioration de la compétitivité définie par le Conseil européen de Lisbonne comme « un moyen permettant à un pays d’améliorer durablement le niveau de vie de ses habitants et de leur procurer un haut niveau d’emploi et de cohésion sociale ».
Pour la CFE-CGC, la formation professionnelle est un facteur d’amélioration de la compétitivité qui doit profiter à tous.
Enfin, notre système de protection sociale est un facteur de dynamisme économique. Il faut en assurer la viabilité en traitant impérativement de son financement. Le Haut conseil du financement de la protection sociale doit être réuni pour faire rapidement des propositions.
La CFE-CGC demande que la conférence sociale de début juillet traite de la réduction des inégalités entre salariés qui impactent particulièrement ceux des petites entreprises. Les relations donneurs d’ordres – sous-traitants, l’évaluation des aides aux entreprises et les exonérations de charges font parties de ce chapitre.
Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, a réservé sa première rencontre aux représentants du Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche (CNESER). Rien de plus normal... La CFE-CGC espère qu'elle traduit ainsi une volonté de renouer avec le dialogue social et de considérer également l'enseignement supérieur et la recherche dans leur rôle d'ascenseur social.
Les prochaines assises de l'enseignement supérieur seront l'occasion pour le gouvernement de faire la preuve de cette volonté. La CFE-CGC y participera activement, attendu que plusieurs chantiers sont pour elle prioritaires pour l'intérêt collectif, les jeunes et les personnels enseignants :
- réformer la loi relative aux libertés et responsabilités des universités (LRU) par une nouvelle loi d'orientation qui permettra, la CFE-CGC l’espère, de faire le lien entre la connaissance et la formation,
- réduire le taux d'échec dans le premier cycle,
- lancer un plan national de 8 000 logements étudiants par an,
- réformer la formation des enseignants,
- abroger la circulaire Guéant sur l'accès au marché du travail des diplômés étrangers,
- corriger les inégalités, en termes d'enseignement, sur les territoires.
Parce qu'il y va de l'avenir de nos enfants, tous ces dossiers méritent l'examen du gouvernement, en toute transparence et confiance avec les partenaires sociaux. L'enjeu est primordial puisqu'il s'agit de relancer et démocratiser l'enseignement supérieur et la recherche, tout en maîtrisant de lourdes contraintes budgétaires.
Un enjeu de société
La CFE-CGC se réjouit de l’officialisation d’un véritable ministère des Droits des femmes.
Parce qu’elle affirme la nécessité de placer l’égalité homme/femme au cœur d’une véritable équité sociale, la CFE-CGC voit dans ce ministère, l’espoir de faire exploser le plafond de verre, de permettre de vrais parcours professionnels, de revaloriser le congé paternité et, surtout, de s’attaquer à la précarisation grandissante des femmes, notamment lors de la retraite…
Mais la CFE-CGC demande la fin des simples « plans d’action », au profit de véritables accords d’entreprise ou de branche qui, seuls, véhiculent les vrais atouts de l’égalité homme/femme.
Un véritable enjeu de société, en quelque sorte, validé par un ministère de plein exercice.
Voici l'ensemble des documents vous permettant d'organiser localement votre événement en associant la CFE-CGC :
• Le dépliant de quatre pages :
http://www.cfecgc.org/e_
• Les 7 bonnes raisons de participer :
http://www.cfecgc.org/e_
• L'affiche sur laquelle faire figurer votre rendez-vous festif:
http://www.cfecgc.org/e_
• L'invitation à votre fête :
http://www.cfecgc.org/e_
• Le bon d'inscription :
http://www.cfecgc.org/e_
L'Union Régionale CFE-CGC Nord Pas de Calais lance une enquête sur la situation au regard de l'égalité professionnelle, la parité et la mixité au sein des entreprises en région 59-62.
C'est la raison pour laquelle je vous transmets un questionnaire dont les résultats permettront d'établir un bilan en vue d'élaborer un plan d'action ciblé.
Les résultats vous seront bien entendu communiqué.
La CFE-CGC dénonce la menace qui pèse sur le système actuel de santé : la pénurie de médecins !
- La population augmente du fait de l’immigration, des naissances et de l’allongement de la durée de vie.
- Le progrès médical exige plus de médecins par activité du fait de la technicité qui s’accroit sans cesse.
- Le nombre de médecins va baisser de 20 % d’ici dix ans. Déjà, de nombreuses spécialités et plusieurs régions sont en grande tension.
- Les jeunes médecins exigent légitimement un exercice qui leur permette une vie privée et professionnelle équilibrée sans «horaires de folie ».
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Le ministre de la Santé reconnaît la lourde responsabilité des gouvernements successifs qui ont limité le numérus clausus sans tenir compte des besoins de santé.
Ce numérus clausus entraine des situations abracadabrantesques comme l’appel aux médecins étrangers ou l’octroi d’autorisations d’exercice à des médecins non-européens dont les diplômes n’ont pas la reconnaissance officielle et qui feront défaut à leurs pays d’origine.
Notre système de santé se dégrade aussi par le principe des délégations successives de tâches de chaque profession de santé à la catégorie suivante moins formée !
Aujourd’hui, la confiance du patient dans notre système de soins est atteinte.
Continentale Nutrition (Boulogne-sur-Mer)
Continentale Nutrition (Wimille)