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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 22:25

Le 18 novembre 2010, le Conseil de prud’hommes de Boulogne-Billancourt a condamné un employeur à verser à l’une de ses salariées quelques 110.000 euros de dommages et intérêts en raison du harcèlement moral dont cette dernière avait été victime au sein de l’entreprise. Cette condamnation représente l’équivalent de 18 mois de salaire de la victime.

 

 

Les faits

 

Dans cette affaire, une salariée engagée en 2005 en qualité de chef de Projet Développement Clinique est victime de propos racistes au sein de l’entreprise. Elle signale ces faits à son responsable hiérarchique qui ne fait rien. Face à l’inaction de son employeur et compte tenu de la dégradation de sa situation, la salariée est alors arrêtée pour dépression.

 

A son retour, la situation n’évolue pas favorablement. La salariée choisit alors de réitérer ses doléances auprès de son responsable, mais par écrit cette fois-ci. Suite à ces démarches, la salariée est convoquée à un entretien préalable de licenciement.

 

Elle est ensuite licenciée au cours du mois de novembre 2008, « pour comportement non adéquat avec le poste ». Concrètement, l’entreprise argue l’existence d’une démobilisation de l’équipe de recherche médicale dans laquelle la salariée travaillait, en raison du comportement de cette dernière.

 

La salariée décide alors de porter l’affaire devant le Conseil des prud’hommes (CPH) pour obtenir la nullité de son licenciement.

 

 

La décision du CPH

 

S’appuyant sur les conclusions de l’enquête de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (Halde) révélant que la salariée avait fait l’objet d’une discrimination et d’une mesure de représailles pour avoir dénoncé ces agissements, le CPH de Boulogne-Billancourt a condamné l’entreprise à verser 110.000 euros de dommages et intérêts à la victime.

 

« L’article L.1152-4 du Code du travail prévoit que l’employeur est tenu de prendre toutes les mesures nécessaires en vue de prévenir les agissements de harcèlement moral. La jurisprudence a précisé que l’employeur était tenu envers ses salariés d’une obligation de sécurité de résultat et que l’absence ou l’insuffisance de telles mesures, contreviennent à cette obligation », rappelle la Halde.

 

Source : Intelligence RH

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7 janvier 2011 5 07 /01 /janvier /2011 20:49

Sortie par la porte, la réforme de la santé au travail tente de rentrer par la fenêtre.

 

Le Conseil constitutionnel avait retiré de la loi sur la retraite, l’article relatif à la médecine du travail qui aurait déresponsabilisé les médecins du travail et transféré leur mission de protection de la santé des travailleurs à l’employeur. Mais les sénateurs centristes s’obstinent en proposant une loi identique.

 

Le président de la CFE-CGC vient d’écrire à la présidente de la Commission des Affaires sociales du Sénat pour lui proposer des amendements en faveur d’une «gouvernance réellement paritaire» de la médecine du travail. Bernard Salengro, secrétaire national, appelle les militants à des «actions de lobbying» afin de porter le message dans toutes les sphères politiques locales...

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30 décembre 2010 4 30 /12 /décembre /2010 16:53

L'équipe de l'Union Locale CFE-CGC de Boulogne-sur-Mer tenait à remercier

l'ensemble des délégués toutes fédérations confondues pour le travail sérieux réalisé durant cette année 2010...


... et vous dire à toutes et tous,


"que cette nouvelle année qui se profile à l'horizon

vous apporte santé, bonheur,

accomplissement personnel et professionnel ! "

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22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 13:36

Bernard Van Craeynest, président confédéral,

 

lundi 27 décembre sera sur :

 

BFM au Grand journal à 18h 30.

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21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 13:59

Comment Pôle Emploi pouvait-il présenter un bilan digne d’un grand service de l’emploi quand l’exercice final consistait à assumer un désengagement de l’État côté recettes et une démarche d’amélioration du service aux demandeurs d’emploi côté dépenses ?

 

Tout en faisant face à une fusion ASSEDIC-ANPE qui dans sa troisième année n’est pas encore génératrice d’économies, tout en assumant la ponction par l’État, la prise en charge des 857 orientations de l’AFPA et les effets démultiplicateurs de la crise sur le nombre de demandeurs d’emploi,… et le tout avec le non renouvellement sur fin 2011, début 2012 de 973 CDD… comment boucler ce budget sans des coupes sombres…

 

La CFE-CGC déplore cependant que ce tour de vis se fasse essentiellement sur le seul poste au service du retour à l’emploi : le retour à la sous-traitance des opérateurs privés.

 

Comment réaliser l’irréalisable avec une ligne budgétaire réduite et un nombre de demandeurs d’emploi qui a encore augmenté en 2010, ceci sans que les salariés de Pôle Emploi ne soient pris en otage entre des chômeurs mécontents et une obligation de résultats poussée à l’extrême ?

 

Dans ce contexte la CFE-CGC ne pouvait que s’abstenir et réclamer une nouvelle fois un engagement fort de l’État de soutenir Pôle Emploi, son bras armé de la politique de l’emploi.

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9 décembre 2010 4 09 /12 /décembre /2010 15:38

Les cadres souffrent de workaholisme, en particulier du fait des NTIC. Telles sont les dernières conclusions du baromètre stress de la CFE-CGC.

 

La CFE-CGC envisage, comme ses homologues américains, de réclamer soit la prise en compte des heures supplémentaires, soit le droit à la déconnexion des messageries électroniques en dehors des heures de travail.

 

La CFE-CGC relève que la part des entreprises qui fournissent gratuitement un Blackberry ou équivalent à leurs cadres a augmenté de 16 points en un an, passant à 28 % ! Et 41 % d’entre eux disent ne pas pouvoir se déconnecter (35 % pendant le week end). Aujourd’hui, en s’appuyant sur les mémoires des Personal Digital Assistant (PDA) et autres outils qui sont de véritables laisses électroniques, il n’y a plus de difficultés techniques pour pister l’employé, même s’il faut demander copie des facturettes aux opérateurs de téléphonie mobile !

 

Alors que s’allonge la durée de vie au travail, 39 % des cadres interrogés (5 points de plus) envisagent de quitter leur travail à cause du stress. Comment les entreprises peuvent-elles espérer un engagement et une implication des salariés dans de telles conditions ? 78 % des entreprises ne tiennent toujours pas compte du stress dans leur management…

 

Les indicateurs du baromètre stress CFE-CGC s’aggravent. Jamais la note globale de stress (moyenne de 6,4 sur 10) n’avait atteint un tel niveau depuis sa création en 2003.

 

La CFE-CGC demande aux employeurs et aux pouvoirs publics que les conditions de travail psychiques, cognitives, sensorielles, affectives soient considérées à l’égal des conditions de travail physiques. Qu’elles soient prises en compte dans le cadre des maladies professionnelles et fassent, de plein droit, l’objet de débats et d’observations au sein du CHSCT.

 

Le baromètre stress CFE-CGC est téléchargeable ici

 

 

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27 novembre 2010 6 27 /11 /novembre /2010 11:50

Le premier objectif de la CFE CGC est atteint : l’AGFF* est prorogé jusqu’au 30 juin 2011.

 

Notre priorité est de protéger les salariés afin qu’ils puissent partir en retraite au premier semestre 2011 dans des conditions inchangées, le temps de négocier. L’accord signé hier en fin de séance par la CFE-CGC reprend la mesure suivante :

 

« …l’accord national interprofessionnel du 23 mars 2009 sur les régimes de retraite complémentaire est prorogé jusqu’au 30 juin 2011, date à laquelle il cessera de produire ses effets ».

 

Nous entrons maintenant dans la phase de diagnostic sur les perspectives financières des régimes. L’objectif est de négocier les leviers permettant de garantir de manière pérenne le niveau des retraites complémentaires.

 

L’enjeu est bien le maintien du niveau de vie à la retraite et la défense du taux de remplacement pour toutes les générations et notamment les plus jeunes.

 

Composition de la délégation CFE-CGC pour la négociation Agirc-Arrco autour de Danièle Karniewicz : Bernard Boulery, Gilles Castre, Alain Giffard, Serge Lavagna et Claudio Scharager.

 

* AGFF : dispositif qui permet le financement de la retraite complémentaire Agirc Arrco à taux plein avant 65 ans.

 

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24 novembre 2010 3 24 /11 /novembre /2010 17:01

Et maintenant !

 

Pour Bernard Van Craeynest, président de la CFE-CGC, le discours de politique générale prononcé par François Fillon, ce jour devant la représentation nationale, est lucide. Nous partageons les constats sur l’état de notre société, de notre économie. Qu’en est-il des orientations et projets portés par le Premier ministre pour répondre aux défis ?

 

François Fillon prône le mouvement. Soit. Encore faut-il qu’il ne soit pas brownien ! Réduire les déficits ? Bien sûr ! Mais quels choix vont être opérés pour dynamiser la croissance, source d’emplois ? Pour éviter que la dette ne finisse par reposer sur les classes moyennes et les générations futures ?

 

En matière d’emplois, qu’il s’agisse d’insertion des jeunes, de maintien des seniors dans l’emploi ou de mise en œuvre de la sempiternelle flexisécurité, la démonstration est faite qu’il s’agit d’agir avec les entreprises pour trouver les solutions. Pas d’opposer les uns aux autres. Tout reste à faire !

 

L’éventuelle fusion du contrat de transition professionnelle (CTP) avec la convention de reclassement personnalisé (CRP) a un métro de retard. Nous en sommes moins à la gestion des licenciements collectifs qu’à la réalité des ruptures conventionnelles, des plans de départs volontaires. Comme Thales et Renault viennent d’en faire la démonstration : 4 500 postes supprimés en deux jours ! Sans parler des nombreux emplois qui vont tomber chez les fournisseurs et sous-traitants sur le front de la perte de compétitivité de l’économie française.

 

En matière de protection sociale, Bernard Van Craeynest relève que, pour la première fois, bien tardivement, François Fillon profite du débat annoncé sur la dépendance pour lever un coin du voile sur l’avenir de son financement pour maintenir un système apprécié par tous depuis 65 ans.

 

Plutôt que de modifier l’assiette avec un transfert sur la consommation, comme le propose la CFE-CGC, le Premier ministre parle de concertation pour déterminer ce qui doit relever de l’assurance obligatoire ou facultative, collective ou individuelle. Cet aveu d’enterrement des principes fondateurs de la Sécurité sociale de 1945 marque une régression.

 

La CFE-CGC ne l’admet pas. Elle sera un acteur de ce débat pour que chacun mesure les enjeux et les conséquences des choix qui seront faits dans les prochains mois…

 

Le service communication CFE-GCC

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23 novembre 2010 2 23 /11 /novembre /2010 08:25

Pour répondre à la dépendance,

il faut une réponse de haut niveau

collective, solidaire et publique

 

Le nombre croissant de personnes en perte d’autonomie est un enjeu de société. L’État doit prendre ses responsabilités par une réponse publique correspondant à un choix de société.

 

Parce que ce risque peut frapper chacun de nous :

• la réponse est une gestion collective de ce risque au sein de la Sécurité sociale ;

• son financement doit se faire dans le cadre de la solidarité nationale, avec un engagement de l’État.

 

NON aux restrictions dans la prise en charge publique.

NON au transfert de ce risque vers les assurances privées.

NON aux recours sur successions qui frappent injustement les personnes dépendantes et leur famille.

 

Année après année, les retraités constatent une baisse continue de leur pouvoir d’achat.

La revalorisation des pensions basée sur l’inflation est insuffisante pour maintenir le pouvoir d’achat des retraités face aux augmentations auxquelles ils doivent faire face (moins 20% depuis 1993 selon les chiffres de la Cnav).

 

Pour une réponse collective et solidaire

à la perte d’autonomie

Pour l’augmentation immédiate des retraites

 

Manifestons ensemble le 25 novembre 2010

 

 

Boulogne-sur-Mer

 

Rassemblement à 10 Heures 00

 

devant la sous Préfecture


 

Tract intersyndical ici

 

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16 novembre 2010 2 16 /11 /novembre /2010 10:43

Un dossier met l’accent sur les indicateurs de la qualité de vie au travail.


Le foisonnement des indicateurs mis en place dans les entreprises est un indéniable gage de leur bonne foi dans leur tentative d’aborder la qualité de vie au travail.

 

Mais cette multitude est aussi révélatrice d’un manque de cohésion à l’échelle nationale.

 

L’ANACT s’est donc essayée à réunir les plus utiles et incontournables de ces indicateurs, regroupés en quatre grandes familles dessinant les contours d’un indice, le CSE…

 

Interviews des partenaires sociaux de Haute-Normandie (qui expérimentent des indicateurs territoriaux), d'experts reconnus et des cas d'entreprises ayant utilisé différents outils de mesure sont aussi à découvrir.


Télécharger la revue

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SUPERM'AIDES

 

malakoffmederic2012

PROCHAINE REUNION

***
Lundi 08 septembre 17h30

Liens vers C.E.

Continentale Nutrition (Boulogne-sur-Mer)

Continentale Nutrition (Wimille)