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8 décembre 2012 6 08 /12 /décembre /2012 06:10

Yannick Moreau, ex-présidente du Conseil d’orientation des retraites (COR), a été mandatée par le Premier ministre pour installer un Commissariat général à la stratégie et à la prospective (CGSP).

 

Après avoir été auditionnée, la CFE CGC est satisfaite de voir certaines de ses propositions retenues et que la philosophie générale de cette nouvelle instance rejoint sa vision. C’est le cas pour sa finalité qui doit être un appui permanent du gouvernement avec une réelle expertise d’aide à la décision.

 

Trois missions supplémentaires proposées par la CFE CGC sont reprises par Yannick Moreau : la démarche de diagnostic et d’évaluation des politiques publiques, la capitalisation des connaissances disponibles et l’élaboration de scénarii prospectifs d’action pour éclairer les décisions publiques.

 

La CFE-CGC approuve le champ d’action très vaste du CGSP conçu pour aborder des sujets à la fois complexes et transversaux, ainsi que sa dénomination qui exclut le terme de « dialogue social » et évite ainsi un galvaudage qui aurait semé la confusion.

 

En revanche si la CFE-CGC respecte le choix fondé sur la recherche d’indépendance et de compétence d’un conseil scientifique pour piloter le CGSP, elle souhaite cependant que les partenaires sociaux soient consultés au moment de la définition des grandes lignes de travail du CGSP

 

De même, la CFE-CGC trouve insuffisant et déséquilibré le fait que Yannick Moreau s’en tienne, pour l’organisation interne, à une simple collaboration des partenaires sociaux aux commissions et aux groupes de travail tandis que les associations y participent en fonction de leur périmètre de compétence… Parce que les organisations syndicales jouissent d’une légitimité renforcée par la loi du 20 août 2008, la CFE-CGC demande que les partenaires sociauxfassent effectivement partie de tous les travaux menés au CGSP et que les ONG et les associations soient consultées uniquement en tant qu’experts sur des sujets précis.

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7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 08:11

Les élections professionnelles dans les TPE (Très petites entreprises) se dérouleront, pour la première fois du 28 novembre au 12 décembre 2012.   Votez entre le 28 novembre et le 12 décembre 2012 Il s’agit d’un scrutin sur sigle. Vous votez directement pour un syndicat et non pour une personne appartenant à un syndicat. Votre vote est confidentiel.

 

PAR COURRIER Courant novembre, vous recevez un courrier avec votre matériel de vote : un bulletin de vote avec le nom des syndicats qui se présentent dans votre région, une enveloppe vierge et une enveloppe T pré-remplie. Sur le bulletin de vote, cochez le syndicat pour lequel vous votez. Vous ne pouvez cocher qu’un seul syndicat. Glissez votre bulletin dans l’enveloppe vierge puis insérez la dans l’enveloppe T pré-remplie que vous n’avez pas à affranchir. Envoyez votre courrier à partir du 28 novembre et jusqu’au 12 décembre 2012.

SUR INTERNET Connectez-vous dès le 28 novembre 2012, à partir de 9 heures sur l’espace de vote. Vous avez jusqu’au 12 décembre 2012 à 19 heures pour voter. Munissez-vous de votre code électeur (figurant sous la partie à gratter du courrier reçu courant novembre, avec les programmes des syndicats).  

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3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 17:58

Il semble que l’exercice soit ardu pour le patronat de donner aux entreprises la flexibilité dont elles rêvent tout en concevant de nouveaux droits individuels aux salariés !

 

Si la négociation du 30 novembre a fait émerger des avantages potentiels certains tels que la complémentaire santé, un droit à la mobilité ou un congé individuel de formation, la CFE-CGC estime que nous sommes loin de réussir le pari.

 

La plupart des sécurités envisagées pour les salariés sont renvoyées aux branches, l’embauche des salariés n’est conçue qu’en contrepartie de procédures de licenciements plus aisés, plus rapides, moins protectrices.

 

À quand un véritable dialogue, une expression des salariés renforcée, une gouvernance digne de ce nom ? La CFE-CGC représente des salariés modernes, dynamiques, réformistes lorsque la santé économique de l’entreprise l’exige, mais elle est aussi responsable de la protection des salariés pour leur construire un parcours professionnel serein !

 

Cet accord apportera-t-il le choc de confiance espéré ? C’est l’espoir de tous.

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6 novembre 2012 2 06 /11 /novembre /2012 09:46

C’est avec grand intérêt et satisfaction que la CFE-CGC a pris connaissance des orientations et préconisations du rapport de Louis Gallois remis au Premier ministre sur la compétitivité de notre industrie.

 

Le choc de confiance mis en avant par le Commissaire général à l’investissement doit mobiliser tous les acteurs de notre économie :

 

-       les pouvoirs publics pour qu’ils créent les conditions de l’innovation de l’entreprenariat pour une stabilité et une simplification de l’environnement législatif règlementaire et fiscal et par des incitations ;

-       l’ensemble du monde de la formation initiale et continue pour doter chacun des atouts pour trouver ou conserver un emploi ;

-       les entreprises, acteurs essentiels de l’apprentissage et de la formation professionnelle. Celles-ci doivent se poser régulièrement la question : ne doit-on pas tout mettre en œuvre pour toujours davantage produire en France ?

-       Les salariés qui doivent s’investir dans le dialogue social pour trouver les solutions les mieux adaptées à la sauvegarde de l’emploi.

 

Finalement, il n’est pas tant question de distinguer compétitivité coût et hors coût. Les deux sont complémentaires.

 

En mettant en œuvre rapidement l’ensemble des mesures proposées par le rapport Gallois, le gouvernement fera œuvre utile et sera certain que chacun y trouvera son compte, les zélateurs de la compétitivité coût comme ceux qui promeuvent la compétitivité hors coût.

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26 octobre 2012 5 26 /10 /octobre /2012 16:36

Le 14 novembre prochain, la CFE-CGC ne s’associera pas à la journée d'action (quelle que soit sa forme) proposée par la Confédération Européenne des Syndicats (CES) pour de lutter contre les plans d'austérité mis en place par les différents gouvernements en Europe. La CFE-CGC ne participera pas non plus aux réunions de préparation de l’intersyndicale.

 

Dans un contexte de crise sans précédent, il n'est pas question pour nous, CFE-CGC, de risquer de fragiliser encore un peu plus la santé financière des entreprises. De nombreuses TPE et PME/PMI sont au bord de l’asphyxie.

Une journée de manifestations et de grèves dans tout le pays serait de nature à paralyser notre économie déjà bien mise à mal.

 

La CFE-CGC pratique un syndicalisme responsable, en mettant au même niveau l'intérêt des salariés (plus particulièrement celui de l'encadrement) et celui des entreprises privées et publiques.

La grève ou la manifestation n’est pas aujourd’hui la réponse adaptée.

 

Nous préférons proposer et encore proposer afin de trouver des pistes innovantes de sortie de crise plutôt que d'aller bloquer le pays. C'est tout l'enjeu du dialogue social !

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26 octobre 2012 5 26 /10 /octobre /2012 16:35

Que s’est-il donc passé au Medef pour que la négociation sur la sécurisation de l’emploi s’enraye à ce point ?

Bien partie au cours des séances précédentes autour de la logique d’examen des grands thèmes, ce chapitre 4 sur l’amélioration des procédures de licenciements collectifs a dérapé, oubliant au passage le sort des milliers de salariés abasourdis par la multiplication des restructurations, délocalisations ou plans sociaux en tous genres.

 

La CFE-CGC ne s’engouffrera pas dans ce scénario de solutions contractuelles plus libérales les unes que les autres  :

 

- Comment accepter une redéfinition du motif économique ?

- Pourquoi tenter de force l’allégement des procédures sans renforcer au préalable les échanges entre l’entreprise et ses élus, sans préparer en amont les contreparties sécurisantes pour les salariés?  

- Pourquoi inventer des offres raisonnables d'emploi quasi obligatoires alors que les règles de reclassement existent déjà ?

 

Autant de propositions qui ne résoudront ni la situation économique de l’entreprise, ni celle du salarié d’abord chahuté puis licencié; et surtout que sont devenues les contreparties en faveur de la sécurisation et de l’employabilité ?

 

La CFE-CGC trouve cette séance dommageable ! Où est la volonté du Medef de trouver avec les partenaires sociaux les bases d’un accord gagnant-gagnant, lisible, efficace et moderne ?

 

La CFE-CGC espère que la prochaine séance redonnera un sens à ses propositions pour réaffirmer le rôle du dialogue social, la force de l’anticipation, la nécessité de la sécurisation du sort des salariés comme de la compréhension des difficultés actuelles des entreprises.

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23 octobre 2012 2 23 /10 /octobre /2012 17:50

Les députés ont voté, jeudi 18 octobre 2012, le plafonnement du quotient familial à 2 000 euros par demi-part supplémentaire, contre 2 336 euros jusqu’à présent. 

Pour la CFE-CGC, on commence à casser un outil de justice fiscale doublé d'un mécanisme favorable à la dynamique démographique dont pouvait se targuer notre pays jusqu’alors. Le quotient familial ne peut être assimilé à un outil de redistribution fiscale soumis à la volonté changeante des gouvernements successifs. Sa vocation, depuis 1946, est uniquement de garantir un niveau de vie équivalent, à revenus équivalents, à deux familles avec ou sans enfants ! Retirer au quotient familial cette faculté, c'est engendrer de l'iniquité. 
  
Le gouvernement met un coin dans l'édifice en baissant d'un trait de plume le plafond du quotient familial de 14% (-336 €). Par cette simple mesure, affectant plus d'un million de ménages, le gouvernement récupère environ 500 millions d'euros ! 

Avant de s'attaquer à la politique familiale il serait bon de revoir ses modes de financements. Toute mesure ciblée sur les prétendus privilégiés qui constituent les classes moyennes, n’aura qu’un effet d'appauvrissement des ménages impactés qui, au demeurant, sont pourtant les plus à même de dynamiser la croissance… 

Par contre, avec seulement 10 milliards d'économies envisagées sur un montant global de dépenses publiques de 1.100 milliards, soit à peine -1%, on peut réellement se demander si les bons leviers sont utilisés.

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18 octobre 2012 4 18 /10 /octobre /2012 11:15

Fixer un Objectif National des Dépenses de l’Assurance Maladie (ONDAM) en augmentation de 2,7 % correspond à une tentative de maîtrise du coût de la santé. Si cette maîtrise est compréhensible pour l'assurance maladie,  pour l'assurance accidents du travail maladies professionnelles cela n’est pas du tout adapté.

 

Cette branche est une assurance obligatoire à laquelle cotisent toutes les entreprises pour le risque qu'elles créent vis à vis des salariés qui lui sont attachés du fait du lien juridique de subordination. La particularité de cette assurance est son automaticité avec une réparation qui est la plus faible existante actuellement contre une immunité juridique des employeurs!

 

Lui donner une possibilité de progression de 2,7% c'est accepter comme une fatalité que les employeurs aggravent le nombre d'accidents et de maladies professionnelles : ce n'est pas ce que souhaite la CFE-CGC. Cela ne relève pas de la solidarité des salariés, cela ne relève pas des dépenses publiques.

 

La CFE-CGC exige un traitement différencié de ce régime et une volonté d’imputation plus stricte ainsi que de prévention plus dynamique : la baisse modeste des accidents du travail reflète seulement la désindustrialisation du pays.

 

La CFE-CGC dénonce la pression négative des employeurs sur les systèmes de prévention, que cela soit celui des Caisses d’assurance retraite et de la santé au travail (CARSAT) ou celui des services de santé au travail.

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17 octobre 2012 3 17 /10 /octobre /2012 05:49

 

Pour la CFE-CGC, être partenaire de l’opération "J’aime ma boîte" est l’occasion de faire savoir aux chefs d’entreprise comme aux salariés qu’il existe un syndicalisme de propositions, un syndicalisme qui met au même niveau l’intérêt des salariés et celui des entreprises et  n syndicalisme qui accompagne la création, la croissance et la compétitivité de l’entreprise sous réserve que cette croissance et compétitivité bénéficient aussi au final aux salariés et bien entendu à l’encadrement, via la mise en place de participation, d’intéressement ou d’augmentation de salaire.


Ce syndicalisme, c’est celui que la CFE-CGC pratique au quotidien depuis plus de 60 ans maintenant.
C’est une démarche partenariale car sans entreprise, pas d’emploi et sans salarié, pas d’activité.


"J’aime ma boîte" est donc l’occasion pour la CFE-CGC de réaffirmer sa spécificité d’un syndicalisme responsable et durable au service des entreprises et des salariés de l’encadrement.

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9 octobre 2012 2 09 /10 /octobre /2012 19:31

L’ouverture de la négociation sur le contrat de génération, vendredi 21 septembre, se fait à faible régime. Face à la situation dramatique des jeunes à la recherche d’un emploi et à celle, douloureuse, des seniors en fin de carrière, la CFE-CGC propose que ce nouveau contrat soit un véritable accélérateur de dynamisme pour l’entreprise, bien différencié de l’apprentissage ou de l’alternance.

 

Le MEDEF, pour sa part, s’il s’en tient au cadre assigné par le gouvernement, ne fait montre d’aucune initiative inventive…

 

La CFE-CGC souhaite que cette négociation s’enrichisse de dispositions nouvelles, notamment en direction des entreprises de moins de trois cents salariés qui pourraient être tentées de jouer la montre en ne négociant que des plans d’actions a minima.

 

Elle entend bien que soient respectés le principe des embauches en CDI, l’apport des engagements et indicateurs contenus dans les accords seniors qui vont être absorbés, la valorisation contractuelle du tutorat, les anticipations de carrière pour les seniors concernés et les transmissions de compétences pour une véritable professionnalisation du jeune recruté.

 

La CFE-CGC en appelle à la volonté de tous les acteurs de la négociation pour créer un véritable antidote à la perte de vitesse de notre économie et à l’envolée du chômage !

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SUPERM'AIDES

 

malakoffmederic2012

PROCHAINE REUNION

***
Lundi 08 septembre 17h30

Liens vers C.E.

Continentale Nutrition (Boulogne-sur-Mer)

Continentale Nutrition (Wimille)